. Afin dans tirer une réflexion et des conséquences et enseignements à tirer si conséquences et enseignements il y a. Dans notre étude j'ai écarté un certain nombre de paragraphe qui n'était pas extrêmement intéressant. Intéressants certes mais pas au point dans tirer une analyse qui s'imposait. Nous savons aujourd'hui que pour interpeller les lecteurs et lectrices il faut apporter du lourd du très lourd voire du très très lourd. Ainsi ce qui nous importe est d'apporter dans cette analyse des es qui vous interpelleront. uLa première information qu'il faille soulever est que l'auteur de cet ouvrage est un exchiite devenu sunnite. Il apporte les raisons pour lesquelles il est devenu sunnite et les critiques des es qu'il apporte par rapport au dogme qu'il adhérait à savoir le chiisme duodécimain.u Lecture de cet ouvrage qui m'a vivement interpellé.p uCommençons ainsi par la page de ce livre je cite up Ibn 'Abbas dit J'étais avec 'Umar lors d'un voyage en Syrie. Un jour il s'isola et s'éloigna quelque peu sur un chameau. Je l'ai alors suivi. Il me dit Ô Ibn Abbas ! Je me plains à toi du comportement de ton cousin Il s'agit de 'Ali. Je lui ai demandé de m'accompagner mais il refusa. Il est certainement toujours fâché avec moi. Connaistu les raisons de son attitude ? Ô Emir des croyants ! Tu le sais bien. – Je crois qu'il est toujours affligé du fait qu'il n'a pas été choisi en tant que Calife. – C'est bien pour cette raison. Il prétend que le Prophète voulait que le commandement lui revienne. – Ô Ibn Abbâs ! Qu'est ce que la volonté du Prophète quand Allah ne veut rien à ce sujet. Le Prophète a voulu quelque chose et Allah a voulu autre chose. C'est la Volonté d'Allah qui a été exécutée et celle du Prophète ne l'a pas été. Estce que tous les désirs du Prophète se sont réalisés ? Il a bien voulu que son oncle paternel embrasse l'Islam mais Allah ne l'a pas voulu et c'est ainsi qu'il n'est pas devenu Musulman.p uAnalyseu Ici l'auteur fait sien de ce e Il l'authentifie ou en tout cas le valide. Il le prend à charge ou à décharge cela dépend comment on se situe. Ainsi nous le validons à notre tour car notre but n'est pas de venir contester les références qu'il apporte en ce sens où c'est par ces es qu'il se transporte du chiisme au sunnisme. Rentrons ainsi dans son jeu et Suivons le dans les arguments qui sont censés réfuter le dogme chiite. Ce qui nous intéresse dans ce e est que nous avons une conversation entre Ibn Abbas et Omar ibn alKhattab dans laquelle se trouve une reconnaissance de faits et un aveu de la part de ce dernier à savoir que le uProphète a voulu désigner 'Aliu . En fait je cite Omar dit – Ô Ibn Abbâs ! Qu'est ce que la volonté du Prophète quand Allah ne veut rien à ce sujet. uLe Prophète a voulu quelque chose et Allah a voulu autre choseu. en réponse à Ibn 'Abbas qui lui dit – C'est bien pour cette raison. Il prétend que le Prophète voulait que le commandement lui revienne Ainsi je n'arrive pas à comprendre la démarche du Docteur Moussa alMoussaoui lorsqu'il prend pour argument un e qui est extrêmement brutal choquant donnant des arguments aux chiites. Parce que finalement dès lors où il valide ce e on pourrait éventuellement se saisir de deux éléments Omar reconnait que le uProphète voulait désigner 'Aliu. Omar se positionne sur le fait que la volonté du Prophète n'a pas de valeur upuisque Allah en a voulu autrementu. Ainsi Omar oppose deux volontés Celle d'Allah et celle du Prophète. Et il se range du côté de l'autorité suprême Allah. Et cela pour donner raison à sa position à savoir que Ali n'a pas été désigné et quand bien même il l'aurait voulu Allah en a décidé autrement en opposition à la volonté du Prophète. uCe raisonnement est incroyable !u Pourquoi ? u. Parce qu'on ne peut pas opposer la volonté d'Allah et celle du Prophète.u Ou en tout cas en tant qu'être humain. En effet pour pouvoir contester la volonté du Prophète ou le critiquer ou réfuter un avis il faut être Allah. Ou bien il faut être spécialisé dans un domaine spécifique et voir le Prophète se tromper Domaine spécifique en dehors de la religion. Exemple Vous êtes spécialisé dans le domaine militaire. Le Prophète prend une décision qui vous semble erronée Contester sa décision peut se faire. Dans le cadre de la religion il est néanmoins impossible de contester ou s'opposer à la décision la volonté du Prophète. Sauf Allah Sa Majesté qui s'est opposé à plusieurs reprises à Son Prophète. Allah l'interpelle à plusieurs reprises dans le Coran. uIl n'y a qu'Allah qui peut l'interpeller.u Sinon expliqueznous les versets suivants Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager s’est égaré certes d’un égarement évident. En conséquence de quoi ? Omar ibn alKhattab expose à Ibn Abbas qu'il est tout à fait possible en tant que croyant de s'opposer à la volonté du Prophète. Pourquoi ? Parce que Allah l'a voulu ainsi et la volonté du Prophète ne le fut pas. Omar dit u u uLe Prophète a voulu quelque chose et Allah a voulu autre choseu.p . uLa question qui se pose est la suivante Allah a voulu autre chose certes. Mais comment ?!up uRéponseu Le Prophète voulait désigner 'Ali mais sa volonté n'a pas été exécutée. Quant à la volonté d'Allah elle le fut à savoir qu'Allah ne voulait pas que 'Ali soit désigné. Ainsi comment peuton raisonnablement penser que Allah a voulu en s'opposant à la volonté du Prophète ne pas désigner 'Ali pour X ou Y raisons ? Estce raisonnable que de penser que parce que Allah l'a voulu et que cela devait se dérouler comme ça et pas autrement en s'opposant à la volonté du Prophète ? Donc si la volonté du Prophète n'a pas été exécutée c'est que Dieu a voulu autre chose en ce sens où Finalement si l'on prend le e et qu'on le valide le destin est forcément la Volonté d'Allah au sens positif du terme. Ainsi faire des choses interdites comme par exemple faire la bataille de Siffin la bataille du Chameau qui est une guerre civile c'était la Volonté d'Allah. Cependant la Volonté d'Allah est uniquement liée au fait que ce fut le destin. La Volonté d'Allah ne veut pas dire qu'Allah valide cette situation la bataille de Siffin ou encore S'opposer à la volonté du Prophète. uLe Destin est une chose et l'Approbation de la part d'Allah en est une autre.u Ainsi lorsque Omar dit uLe Prophète a voulu quelque chose et Allah a voulu autre choseu ne peut pas expliquer que des hommes croyants puissent s'opposer à la volonté du Prophète. En effet le destin fut tel qu'il a été mais si l'on valide ce e on se rend compte que Allah n'a pas pu vouloir une chose dans l'opposition à la volonté du Prophète. Ici Omar exprime qu'Allah a voulu autre chose dans le sens où cette chose est approuvée. Ce qui contrevient à la fois à la volonté du Prophète et à la rhétorique selon laquelle Allah ne peut s'opposer à la volonté du Prophète en dehors de ce que nous avons exposé. uPar conséquent si cela ne peut être la Volonté d'Allah qui s'est opposé au Prophète c'est la volonté des Hommes qui s'est opposé au Prophète ! Volonté des hommes écrite par Allah dans le Destin !u Si l'on vient à nous rétorquer qu'Allah a déjà corrigé le Prophète et que dans ce cadre cela fut le même cas c’estàdire qu'Allah a corrigé le Prophète lorsque le Prophète voulait désigné 'Ali en faisant désigner autre que 'Ali nous lui répondons ce qui suit Faudraitil déjà nous apporter un certain nombre d'indices d'éléments qui puissent nous laisser à penser que ce fut de la Volonté d'Allah et que le Prophète était dans l'erreur ?! Pour finir si Omar dit Ô Ibn Abbâs ! Qu'est ce que la volonté du Prophète quand Allah ne veut rien à ce sujet. Le Prophète a voulu quelque chose et Allah a voulu autre chose. C'est la Volonté d'Allah qui a été exécutée et celle du Prophète ne l'a pas été. Estce que tous les désirs du Prophète se sont réalisés ? Il a bien voulu que son oncle paternel embrasse l'Islam mais Allah ne l'a pas voulu et c'est ainsi qu'il n'est pas devenu Musulman. Il faut se poser la question uMais Qui fait la volonté d'Allah ?u uPrenons l'exemple de la Palestineu Les Palestiniens subissent sont massacrés depuis très longtemps. Estce queAllah le veut ? Non. Pourtant cela fait partie du Destin. Donc certes cette situation fait partie du Destin mais Allah ne l'approuve pas. uDonc à défaut d'apporter une preuve que c'est la Volonté d'Allah au sens positif on se doit de rester du côté de la volonté du Prophète en tant qu'homme.u Si ce e est authentique Omar reconnait que le Prophète voulait désigner et qu'on l'a empêché de désigner on a eu raison de l'en empêcher upuisqu'on a fait la volonté d'Allahu. Ou bien On l'a empêché de désigner on a gagné c'est écrit dans le destin c'est donc la volonté d'Allah. uPour le moins Troublant !u Ainsi l'auteur prend des es qui normalement sont censés réfuter le chiisme ! Quelle réfutation ! Puisqu'il fait tout le contraire il donne le bâton pour se faire battre ! Il donne raison à la question de l'usurpation puisqu'il reconnait ce e comme authentique et le prend pour argument. Je poursuis.p uNous lisons à la page je cite up Lors de la consultation pour la désignation du troisième Calife 'Abd arRahmân Ibn 'Awf proposant le Califat à 'Ali lui dit Je te prête allégeance sur le Livre d'Allah la Sunna de Son Envoyé et la politique suivie par les deux grands hommes[les deux califes précédents]. L'imâm a répondu Le livre d'Allah la Sunna de Son Envoyé et mon effort personnel de raisonnement.p Lorsqu'il y a eu la désignation entre 'Othman ibn 'Affane et 'Ali cette dernière s'est jouée sur des éléments irréguliers. L'un des éléments irréguliers est celui que nous venons de lire. Il est très intéressant de noter que lorsque 'Abd arRahmân Ibn 'Awf a proposé le Califat à Ali lors de la consultation sur le livre d'Allah la Sunna de Son Envoyé et la politique suivie par Abou Bakr et Omar Ali a répondu de la unégativeu Le livre d'Allah la Sunna de Son Envoyé et mon effort personnel de raisonnement . Dans la doctrine de Ahl Sunna wa jama'a Les gens de la Sunna et du Consensus il y a toujours la rhétorique des califes bien guidés au sens où ils en une autorité suprême Le Coran puis le Prophète puis les Califes bien guidés. Numéro Abou Bakr Numéro Omar ibn alKhattab Numéro Othmane ibn 'Affane Numéro Ali ibn Abi Talib Cela veut dire que ce qu'a fait Abou Bakr il faut le valider. Ce qu'a fait Omar et ainsi de suite il faut le valider. Chaque Calife valide la politique et la religiosité des califes qui l'ont précédé. Or dans ce cas 'Ali ibn Abi Talib conteste l'autorité des deux qui ont précédé le Califat Abou Bakr et Omar. Par conséquent si cette rhétorique des califes bien guidés en terme d'autorité était établie auprès du Prophète et des compagnons Ali n'aurait pas refusé etcela est impensable. Comment se faitil que 'Ali refuse de suivre leur politique et de mettre en application je cite Le livre d'Allah la Sunna de Son Envoyé et mon effort personnel de raisonnementem Nous en tant que Sunnite devons adopter au respect scrupuleux de la loi d'Allah de Son Autorité qu'est Allah et de celle du Prophète. En dehors de ces deux autorités il n'y a que des hommes. Si l'un devient calife il adoptera sa politique se tenant à l'application et au respect de la loi d'Allah de l'Autorité Suprême qu'est Allah et de celle du Prophète. Il n'y a pas de deuxième troisième quatrième cinquième sunna. Dans le chiisme l'Autorité continue avec celle de 'Ali. Or en tant que sunnite nous ne considérons pas 'Ali comme quelqu'un d'infaillible mais bien comme un homme avec ses qualités et qui n'est pas lié à la prophétie comme un homme supérieur en terme de savoir de science etc. Mais cela reste un homme. Ainsi dès lors où 'Ali a dit Le livre d'Allah la Sunna de Son Envoyé et mon effort personnel de raisonnementem cela veut dire que cette politique est valable pour tout le monde. Bien sûr cette politique est valable sans rentrer dans le cadre où 'Ali peut contester une pratique religieuse de compagnons donc nous nous pouvons la contester ceci n'est pas valable. Dans ce que dit 'Ali il sépare en réalité les deux autorités que sont Allah et Son Prophète des deux autorités précédentes Abou Bakr et Omar. Ainsi 'Ali ne parle pas de la pratique religieuse sur des points bien précis mais conteste les deux autorités d'Abou Bakr et de Omar en les séparant des deux autorités suprêmes Allah et Son Prophète. Ainsi selon Ahl Sunna wa Jama'a les autorités des califes bien guidés sont incontestables. Alors que pour 'Ali ibn Abi Talib tant l'autorité d'un homme dans son statut que sa pratique religieuse peuvent être contestés. Je poursuis.p uNous lisons à la page je cite u À présent une question s'impose Estil possible que ces compagnons vantés par Dieu et loués par l'imâm Ali se seraient opposés à l'Ordre Divin dans une affaire régie par une législation provenant d'Allah alors qu'ils étaient euxmêmes les défenseurs acharnés des règles Divines qu'ils ont assumé fidèlement et défendu héroïquement ?p p Question nous sembletil tout à fait pertinente.p uAllons à présent à la page je cite u L'imâm Ali disculpa 'Aïsha de la bataille qu'elle avait menée contre lui. Il était en ce moment le Calife qui jugeait les gens en toute équité et sans se départir de son objectivité. L'imâm blâma plutôt le groupe de personnes qui exploita la simplicité de la Mère des Croyants pour la faire sortir de sa maison et l'inciter à prendre la tête des insurgés contre le Calife élup Ici l'auteur exprime que Ali a innocenté 'Aïsha. Or dire cela est faux. Car il n'y a aucun élément qui prouve que Ali l'a innocenté. C'est une pure invention. Les faits sont établis et ellemême 'Aïsha a reconnu ce qu'elle a fait. Le fait que 'Ali l'ait ramené chez elle et qu'il ne l'a pas jugé c'est tout à fait normal. Pour l'innocenter il faut qu'il l'innocente. Or elle n'est pas innocente de ce qu'elle a fait d'avoir participé à la bataille du chameau en assumant les conséquences et regrettant ce qu'elle a commis. Ainsi l'innocence il n'y en a pas. L'auteur à mon avis se positionne sur le fait que 'Ali n'a pas condamné 'Aïsha étant un juge équitable. Or la raison pour laquelle 'Ali n'a pas condamné 'Aïsha est qu'elle est la femme du Prophète. Ainsi il n'y a rien à condamner du tout. La seule chose à faire c'est ce qu'il a fait ! Ainsi l'innocence de 'Aïsha par l'absence de condamnation de 'Ali est faux. uMais ce qui nous intéresse ici ce n'est ni la responsabilité de 'Aïsha ni sa culpabilité. Puisqu'elle a participé donc on ne peut l'innocenter.u Le Problème étant qu'à la page l'auteur dit Estil possible que ses compagnons vantés par Dieu et loués par l'imâm Ali se seraient opposés à l'Ordre Divin dans une affaire régie par une législation provenant d'Allah alors qu'ils étaient euxmêmes les défenseurs acharnés des règles Divines qu'ils ont assumé fidèlement et défendu héroïquement ? Alors qu'à la page l'auteur affirme que em L'imâm blâma plutôt le groupe de personnes qui exploita la simplicité de la Mère des Croyantsp Ainsi l'auteur affirme à la page que u'Aïsha s'est faite manipuleru en exploitant sa simplicité alors qu'à la page il argue par la question que les compagnons du Prophète ne peuvent s'opposer à une affaire réfie par une législation provenant d'Allah et qui plus est loués par l'imâm Ali. uIl y a là une contradiction manifeste !u D'ailleurs ne parlons même pas de manipulation ou d'exploitation de la simplicité. La question est Qui accepterait qu'on fasse sortir sa femme de son foyer pour l'emmener à des centaines ou milliers de kilomètres participer à une bataille ? On parle tout de même de la femme du Prophète qui n'est pas n'importe qui ! Alors que dire de faire de la politique ou de participer à une bataille ou je ne sais quoi encore ! Le Prophète auraitil accepté ?!! La question ne se pose pas ! Je poursuis.p uNous lisons à la page je cite up Les narrateurs et les historiens sont unanimes à dire que lorsque l'Imâm était sur le lit de la mort atteint d'un coup de sabre empoisonné par Ibn Muljam alMurâdî on l'a interrogé sur la personne qui devrait le remplacer à la tête de l'état il répondit Je vous laisse comme vous a laissés l'Envoyé d'Allah.p L'auteur argue que le propos de 'Ali Je vous laisse comme vous a laissés l'Envoyé d'Allah est le fait que 'Ali n'a pas voulu désigné. Donc d'après ce que l'auteur dit cela viendrait encore contredire le fait que le Prophète aurait voulu désigné comme 'Omar l'a dit à la page je cite – Ô Ibn Abbâs ! Qu'est ce que la volonté du Prophète quand Allah ne veut rien à ce sujet. uLe Prophète a voulu quelque chose et Allah a voulu autre choseu.em en réponse à Ibn 'Abbas qui lui dit – C'est bien pour cette raison. Il prétend que le Prophète voulait que le commandement lui revienne .p L'auteur n'est pas cohérent dans sa démarche scientifique car tu ne peux valider deux es qui se contredisent et surtout sans en tirer les conséquences. Pour revenir sur la question de la désignation et que l'on part sur l'hypothèse que le Prophète n'a pas désigné. C'est l'hypothèse la plus courante dans le sunnisme u uuLe Prophète n'a pas désigné nommémentuu.u uCela contredit son propre enseignement. Parce que le Prophète a imposé une autorité. Et que sans autorité tu n'es pas musulman. Le Prophète a enseigné qu'on ne peut pas rester sans autorité. Notamment les versets coraniques qui vont dans ce sens.u Omar ibn alKhattab s'est soucié de cette question avant de mourir en désignant les six qui restaient tout comme Abi Bakr s'est saisi de cette question en désignant clairement 'Omar ibn alKhattab et cela pour mettre fin à toute dissension. Par conséquent le Prophète Muhammad 'alayhi salat wa salam et qui est audessus d'eux en tout état de cause et qui a apporté un enseignement très strict sur cette question ne peut en aucun cas délaisser l'obligation de la désignation d'un successeur au Califat. Il avait l'obligation de désigner quelqu'un surtout dans la situation où le Prophète savait très bien qu'il y allait avoir du tumulte une possibilité de guerre civil ou une contestation ce qui s'est passée dans la Sakifa. Le Prophète Muhammad s'il n'a pas désigné quelqu'un il contredit le Coran son propre enseignement dans lequel il impose un chef et s'il a minimisé la désignation en disant grossièrement qu'ils se débrouillent c'est pas très sérieux. Le Prophète savait très bien puisque c'était laissé la porte de la fitna ouverte. Et c'est ce qui s'est passé C'est l'avènement de la division entre sunnite et chiite. uAinsi j'ai du mal à croire un seul instant que le Prophète avec son degré de foi d'intelligence de science d'enseignement de compréhension de sagesse de connaissance de l'homme n'ait pas désigné.u uPeutêtre que des es ne nous sont pas parvenus uuou peutêtre qu'il a voulu désigné… u umais on ne l'a pas laissé faire Théorie plausible.u Puisqu'on s'interroge sur l'état moral du Prophète durant la dernière semaine de sa mort On constate que p uProblème Il a voulu désigner mais qu'il n'aurait pas désigné.uli uProblème Pourquoi le Prophète Muhammad n'a pas dit à sa fille qu'elle hérite ou pas ?u Un héritage c'est familial. Le Prophète savait qu'il allait mourir il aurait très bien pu lui dire. Surtout que l'héritage est un devoir pour tout musulman. Son héritage de Fadak qui lui appartenait il n'aurait pas averti sa propre famille notamment sa fille Fatima 'alayha salam puisque comme on le sait ça a fait un problème on avait un hadith du Prophète qui aurait dit «Nous le groupe des Prophètes n’héritons pas ni ne laissons d’héritage ce que nous laissons est pour l’aumône » Et Abou Bakr a brandi cette parole en s'opposant à l'héritage du Prophète. Or ici il y a un problème parce que le Prophète étant le père de Fatima il est censé lui dire ce dont elle a le droit et ce dont elle n'a pas le droit Si elle a le droit à quelque chose le Prophète fait un testament. Or dans ce cas on a ni l'un ni l'autre. Par contre nous avons la fille du Prophète qui n'est pas au courant de cette parole son père étant Prophète ne lui a pas dit et Fatima vient réclamer son dû. Abou Bakr s'oppose.li uEnterré il n'a pas dit où les gens devaient l'enterreru. Abou Bakr s'est rappelé d'un hadithOn enterre les prophètes là où ils meurent Comment se faitil que le Prophète ne dit pas où on l'enterre ? p uÇa en fait des problèmes !up uEn réponse à la question sur son état moraleu il a peutêtre eu du dégoût notamment de l'amertume en rapport au jour du jeudi où il leur dit Donnezmoi de quoi écrire afin que je vous fasse un écrit qui vous empêchera de vous égarer après ma mort. Suite à cela les voix s'élevèrent du tumulte dans la maison du Prophète pour que le prophète finisse par dire SortezLevezvous laissezmoi il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence. Ibn Abbas sortit en disant «Le malheur tout le malheur est dans ce qui fut un obstacle entre le Prophète et son écrit.»p Cette situation pose un grave problème et soulève notamment ula question de l'amertumeu. Le Prophète est mourant on se dispute chez lui il veut faire une chose mais on l'en empêche. Au regard de la position sunnite il ne sait rien passé cela contredit évidemment les faits historiques. Au regard de la position chiite il s'est passé ce qu'il s'est passé avec un élément aggravant c'est qu'il lie l'élément de la succession à la croyance. uLes deux positions sont erronées. La bonne position à mon avis étant de dire que c'est très grave mais cela reste de l'histoire. u uSi on part de l'hypothèse chiite cela revient à dire que le Prophète n'a pas accomplit sa mission puisque 'Ali n'a pas été désigné et que cela est une injonction divine.up O Messager transmets ce qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas alors tu n’aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens. Certes Allah ne guide pas les gens mécréants. Sourate verset Ici on considère que le Prophète a tout dit. Donc s'il n'a pas désigné le jour du jeudi cela veut dire que cela n'est pas lié à une injonction divine puisqu'il est impensable que le Prophète n'est pas pu communiqué le Message d'Allah. Muhammad n’est qu’un messager – des messagers avant lui sont passés – S’il mourait donc ou s’il était tué retourneriezvous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Dieu et Dieu récompensera bientòt les reconnaissants. Sourate verset p Ici le devoir du musulman s'arrête au Prophète et non à un tel ou un tel qui le succéderait. Puisque le retour sur tes talons tu ne les fais pas à partir de tel ou tel calife ou compagnon nullement. Tu fais le retour de tes talons à partir du Prophète Muhammad. Si il y avait une autre autorité que celle du Prophète après sa mort Allah aurait nommé cette personne ou quelque chose de semblable. Ainsi pour la question du jeudi s'il n'y a pas eu la désignation comme le prophète aurait dû le faire soit on part de l'hypothèse qu'il n'a pas accomplit sa mission étant lié à une injonction divine ou bien on part de ul'hypothèse que le Prophète n'a pas désigné mais que cela n'est pas lié à la croyance.u uNous lisons à la page de votre livre je cite u Toutefois l’idée que la priorité lui revenait se maintenait dans son esprit ainsi que dans la pensée de son épouse et fille du Prophète Fâtima alZAHRA. Il en était de même dans le milieu de certains amis de Ali et du clan des Banî Hishâm au point que le Calife ‘Umar Ibn alKhattâb dit à Ibn ‘Abbâs en faisant allusion à Ali « [Je jure] par Dieu que ton compagnonci avait la priorité sur les gens après l’Envoyé de Dieu … Mais nous avons eu peur pour deux raisons son jeune âge et son amour pour les Banî ‘Abd alMuttalib » [voir « sharh albalâgha » t. p. ]p p Réponse p Vous nous citez ces propos de Omar « [Je jure] par Dieu que ton compagnonci avait la priorité sur les gens après l’Envoyé de Dieu … Mais nous avons eu peur pour deux raisons son jeune âge et son amour pour les Banî ‘Abd alMuttalib »p Propos que vous accréditez. Nous savons que vous étiez Shiite et qu’à présent vous vous êtes convertis au Sunnisme mais l’on peut se demander à quel Sunnisme ? Je n’en sais strictement rien quoi qu’il en soit vous avez abandonné la voie Shiite que vous dénoncez entre autre dans ce présent livre comme étant une voie égarée. Les différents es que vous citez dans votre livre n’ont d’autres objectifs que de démontrer le non fondé du dogme Shiite ses innovations et ses déviations. Je trouve fort étrange que ces propos d’Omar vous paraissent conformes et légales au regard de la loi et de la morale islamique ! Vous faites état des propos d’Omar non pas pour les dénoncer mais bien au contraire pour les valoriser ! En ce qui me concerne j’ignore quelle authenticité est donnée à ce e ? A lire les références on constate qu’elles proviennent du sharh d’al balagha donc probablement l’explication du livre nahj al balagha. Quoi qu’il en soit et en ce qui vous concerne vous considérez le e comme authentique et les propos avancés par Omar comme légitimes. Ainsi comme vous je vais considérer ce e comme authentique quant à la légitimité des propos d’Omar nous allons en parler. Et je vous avouerai ne pas espérer que ce e soit authentique sans quoi je crois que la position du Sunnisme se verrait quelque peut bousculer. Lorsque je parle du Sunnisme il faut bien comprendre chers lecteurs et chères lectrices que je fais allusion non pas au Sunnisme mais aux différentes branches dont il a donné naissance. Car si effectivement le Sunnisme est un ce Sunnisme a donné naissance à des dizaines peut être même des centaines de courants de pensées d’où les différentes sectes lesquelles se revendiquent toutes d’abord du Sunnisme mais qui différent par la suite. Elles ont différées divergées car elles n’ont pas eues toutes la même lecture des livres de sources ce qui les a conduit à avoir des conclusions différentes et donc des positions différentes. Il s’agit donc non pas du Sunnisme mais du néosunnisme. Puisque le cheminement de l’islam fut le suivant Au départ c’était l’islam puis vint le Sunnisme puis vint le néosunnisme puis vient l’aberration aberration que l’on appel aujourd’hui « Islam ». Soyons un peu franc l’Islam pratiqué de nos jours n’est ni plus ni moins qu’une parodie de l’Islam ce qui bien sûr ne remet pas en cause la sincérité de nombres de nos frères et soeurs mais la réalité est là. Mais tout ceci est un autre débat revenons donc à notre livre. Ainsi selon vous Omar reconnaît explicitement que la succession du Prophète devait revenir à Ali puisque Omar dit « [Je jure] par Dieu que ton compagnonci avait la priorité sur les gens après l’Envoyé de Dieu » mais que l’on a empêché Ali d’accéder au pouvoir parce que et je cite Omar « Nous avons eu peur pour deux raisons son jeune âge et son amour pour les Banî ‘Abd al Muttalib ». Ceci est très choquant ! Car si l’on reconnaît comme le rapportent les propos attribués à Omar que Ali était le mieux placé après le Prophète pour accéder au pouvoir mais qu’on l’a évincé pour les deux raisons évoqués par Omar cela nous entraîne immanquablement à penser qu’une mise en scène avait été montée le jour de la Sakifa ! En effet lorsqu’on sait que la désignation d’Abou Bakr a été faite dans la confusion et la précipitation et que l’on nous dit que ce fut dans le but d’éviter que la fitna sédition ne gagne les musulmans et que tout ceci s’était déroulé à brûlepourpoint cela n’est donc plus du tout cohérent ! Puisque selon vous Omar aurait dit « [Je jure] par Dieu que ton compagnonci avait la priorité sur les gens après l’Envoyé de Dieu. Mais nous avons eu peur pour deux raisons son jeune âge et son amour pour les Banî ‘Abd alMuttalib ». Ce qui sous entend donc que l’éviction de notre maître Ali a été prémédité voulu calculé ! Dans ce cas comment peuton nous dire ensuite que si Abou Bakr fut élu dans la précipitation et l’anarchie cela est dû au fait que les notables avec en tête Abou Bakr et Omar durent se précipités pour éviter la fitna ! Je suis désolé mais on ne peut en aucun cas harmoniser cette argument avec la parole d’Omar qui sous entend très clairement qu’Ali a été évincé ! De toute évidence on ne peut pas être crédible en disant d’un coté que la désignation d’Abou Bakr a été faite à la vavite uniquement pour éviter la fitna et accepter comme normal les propos d’Omar ! Soit nous acceptons la crédibilité de la version selon laquelle rien n’a été manigancé et que Abou Bakr fut élu dans la hâte uniquement dans le but d’éviter la fitna. Et donc nous sommes contraints de rejeter l’authenticité des propos attribués à Omar. Soit nous reconnaissons la crédibilité des propos d’Omar selon lesquels Ali a été volontairement écarté. Ce qui nous contraints alors sous le poids de la sincérité et de la logique à penser que si Abou Bakr fut désigné à la vavite ce fut non pas pour éviter la fitna mais pour évincer Ali ! Mais une chose est sûr il faut choisir une des deux versions ! Alors Docteur Moussa el Moussawi ou toute autre personne si vous avez des explications à nous donner n’hésitez surtout pas !